AVEC VOUS, EN SUPPORT DES NORMES DONT NOUS AVONS BESOIN !

AVEC VOUS, EN SUPPORT DES NORMES DONT NOUS AVONS BESOIN !

le : 19/04/2021

AVEC VOUS
La normalisation est souvent avancée comme un avantage stratégique. Elle résulte avant tout d'un volontariat et d'une position consensuelle. En y participant, une entreprise peut valoriser son savoir-faire, profiter de positions nationale et européenne cohérentes, et adopter une posture stratégique grâce à une vision des évolutions futures.

Source LinkedIn / Daniel Richet – Directeur général du Cetim – Centre technique des industries mécaniques

Procédure volontaire et consensuelle, la normalisation facilite les échanges entre les partenaires, répond dans certains cas aux exigences réglementaires et prend une place de plus en plus importante dans le paysage économique. Les entreprises, même petites, trouvent un avantage stratégique à valoriser leur savoir-faire en participant à son élaboration.
Or, la participation des industriels français aux commissions de normalisation n’est pas toujours à la hauteur de celle de nos voisins. Nous sommes pourtant tous conscients de l’avantage concurrentiel qu’apporte une norme gagnée par un pays pour un produit ou un choix technologique donné.

Et nous sommes aussi bien armés, grâce notamment à la collaboration du Cetim avec l’Union de Normalisation de la Mécanique (UNM) pour tenir l’engagement de son contrat d’objectifs de "Faire de la mécanique la première industrie du Futur de France". Il y a d’autres opportunités : à la suite des Américains, détenteurs de nombreuses normes, les Anglais ont souvent su pousser leurs innovations et leurs spécificités pour gagner des places en ces domaines. Leur départ de l’Union Européenne, suite au Brexit, ouvre l’horizon aux entreprises françaises.

La France a de nombreux atouts pour des technologies comme la fabrication additive, ou des filières comme l’hydrogène ou encore l’agro-alimentaire. Notre avance y sera grandement, et durablement, confortée si, ensemble, nous décidons de pousser ces avantages que sont les normes, à notre avantage.

Devant l’importance de l’enjeu, le Cetim propose à tous les cotisants qui le souhaitent de contribuer aux travaux de normalisation en s’inscrivant dans le processus décrit plus bas.
Au moment où l’UNM expose les grands axes d’une normalisation européenne plus collaborative et sur mesure à l’horizon 2030, nous sommes aussi à l’écoute des exemples de réussite de ceux qui participent à des commissions de normalisation, ou des propositions de ceux qui voudraient y porter des améliorations, au bénéfice de la France et de l’Europe.

Le couple, la complémentarité… Cetim-UNM gagnant pour les PMI

L’UNM travaille pour offrir le parc de normes le plus cohérent et le plus proche possible de l’état de l’art aux entreprises mécaniciennes. Principal bureau de normalisation sectoriel, elle a pour mission d’élaborer les normes de la mécanique, du caoutchouc et de l’acier. Lors de sa création, en 1977, par la FIM et le Cetim, elle disposait déjà de 50 ans d’expérience puisqu’elle poursuivait l’activité du Comité de normalisation de la mécanique, service interne de la FIM créé en 1927.

L’UNM ne prépare pas les normes pour ses propres besoins, elle est au service des experts participant aux travaux de ses commissions. Elle est compétente pour l’ensemble des activités mécaniques. Les centres techniques financent, de leur côté, les sièges occupés par les représentants des entreprises et leurs propres experts.

Le Cetim accomplit quatre actions en matière de normalisation

Prénormalisation, participation aux instances de normalisation, participation au financement de l’UNM, postnormalisation. Les études prénormatives permettent aux industriels d’être forces de proposition dans les instances normatives nationales ou internationales et de constituer des arguments techniques pour défendre leur point de vue. Les industriels peuvent s’appuyer sur le Cetim pour maîtriser la connaissance et l’évolution des normes. C’est d’ailleurs le rôle de la postnormalisation de favoriser l’appropriation des normes par les entreprises.

La grande majorité des actions de normalisation prend son origine dans les instances de pilotage des études professionnelles. Les industriels demandent au Cetim d’instruire des sujets, de mettre des experts à disposition, de conduire des travaux prénormatifs (modes de calculs, types d’essais, modes de conception…). Ce qui s’inscrit dans une continuité naturelle entre les différents travaux du centre.

    La normalisation est le plus souvent une normalisation de produit

    Ce qui explique que certaines professions soient plus impliquées que d’autres. Mais, elle traite aussi de problèmes généraux comme le dessin technique, la sécurité des machines ou l’environnement.

    Normes horizontales

    Ces normes horizontales mécaniciennes, qui ne sont pas à proprement parler des normes de produits, conduisent les utilisateurs à jouer un rôle moteur. Dans ce contexte, le Cetim participe, en liaison étroite avec la FIM, à la défense du point de vue des PMI. Il s’agit de rappeler les problématiques des PMI et de faire preuve de réalisme. La concertation avec la FIM est particulièrement importante pour des sujets du type de la sécurité ou, plus récemment, concernant l’interopérabilité entre machines.

      Une entreprise active

      Typiquement, une entreprise active participe aux étapes 3, 4 et 5. 90 % des documents traités par l’UNM se traduisent par des normes européennes ou internationales. L’UNM doit donc élaborer la position et nommer la délégation française. L’expert de l’entreprise active trouvera place en particulier au sein des groupes de travail internationaux.
      Aucune entreprise ne peut prétendre à la compétitivité si elle se tient à l’écart de la normalisation qui intervient sans cesse dans la vie des produits, comme dans les choix technologiques. Participer activement à l’élaboration des normes, y compris au niveau mondial, procure l’avantage stratégique d’une position en amont du processus, et compense largement le coût non négligeable de cette présence.

      Ce que l’UNM résume par la formule "Agir et ne pas subir" !

      Sept étapes pour élaborer une norme française:

          1. Mise au point d’un avant-projet.

          2. Proposition par l’intermédiaire d’un bureau de normalisation (l’UNM pour la mécanique).

          3. Élaboration par les parties prenantes au sein d’une commission (l’UNM en regroupe environ 120).

          4. Établissement d’un consensus des participants sur un texte.

          5. Validation de ce texte par une enquête publique qui débouche sur le texte définitif.

          6. Homologation (l’Administration peut opposer un veto) donnant au texte le statut de norme française.

          7. Suivi de la norme : les techniques, les marchés et les exigences évoluent, les normes aussi.

       

      Crédit photo : AdobeStock/Sensay

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